Archives de catégorie : Mental

Avez-vous un mental à toute épreuve en bourse?

Pour changer du format habituel, je vous propose un petit test pour la rentrée!

Le test dure à peine 5 minutes (10 petites mises en situation sous forme de questions, 1 seule réponse possible).

Essayez de répondre en vous imaginant en situation réelle même si c’est pas forcément évident…c’est toujours plus facile en virtuel!

Bien sûr les exemples cités ne constituent en aucun cas des conseils en investissement.

Bon courage!

1-Votre stratégie consiste en acheter des supports (rectangle du bas) et vendre des résistances (rectangle du haut), que faites vous?
2-Votre stratégie est le suivi de tendance long terme, quelle action achetez vous?
3-Votre stratégie vous indique de vendre un titre du secteur parapétrolier, votre objectif est long terme. Le jour même, vous entendez aux infos qu'un accord diplomatique devrait faire progresser le cours du pétrole de 10%. Que faites vous?
4-Votre stratégie Long Terme vous a permis de vous positionner sur une valeur qui a pris plus de 100% en quelques mois. Cette stratégie vous indique de conserver cette valeur. Que faites vous?
5-Votre stratégie vous dit de rester à l'écart du marché actions. Vous entendez autour de vous que le cours des biotechs est en train d'exploser. Que faites vous?
6-Votre stratégie fonctionne bien depuis pas mal d'années de manière assez régulière mais donne des résultats médiocres depuis quelques mois. Que faites vous?
7-Votre patrimoine est réparti de la façon suivante : 25% immobilier; 25%cash; 25% actions; 25% or. Cette répartition est la clé de voûte de votre stratégie. Vous entendez aux infos que l'or va peut être exploser et qu'une crise va certainement arriver. Que faites vous?
8-Vous détenez 5 titres en portefeuille et êtes 100% investi. Votre stratégie vous dit de remplacer un titre par un autre pour le mois suivant. Sur les forums que vous consultez régulièrement, vous entendez parler d'une action qui a fait 50% en 3 jours et qui va exploser car il s'agit d'un secteur d'avenir. Que faites vous?
9-La stratégie que j'applique ne me donne pas de signaux de vente mais les élections américaines approchent...
10-La bourse c'est important pour moi. J'y passe au moins 2h par jour. Pourtant, mon portefeuille végète, voire dégringole
Quizz : Avez-vous un mental d'acier?
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Pourquoi investir en bourse sur le long terme avec une unité de temps mensuelle ?

Le portefeuille du blog auquel vous avez accès si vous êtes inscrit sur ce blog suit à la lettre la Stratégie Mensuelle, stratégie que j’ai mis en place il y a quelques années. Le principe de base est de n’intervenir QUE sur une unité de temps mensuelle. Pourquoi ce choix ? Quel est l’objectif de cette stratégie ? Peut-on réellement investir en bourse sur le long terme en utilisant une unité de temps mensuelle ?

 

Une unité Mensuelle pour ne s’intéresser qu’aux grandes tendances

Les grandes tendances sont visibles sur une unité de temps mensuelle. Elle se mettent en place quand toutes les unités de temps sont en phase, en tendance haussière (journalier, hebdomadaire, mensuel). Les grandes tendances peuvent durer longtemps (parfois plusieurs années). Travailler sur une unité de temps Mensuelle, c’est s’intéresser à ce genre de grands mouvements. Mais c’est également tirer un trait sur les hausses de quelques jours ! La patience peut être alors mise à rude épreuve, la frustration peut également venir se rajouter. Il faut absolument rester « focus » sur l’objectif long terme et être capable de prendre suffisamment de recul pour ne pas être tenté de sauter sur tous les petits mouvements. L’exercice est particulier et demande une certaine pratique !

 

Intervenir peu souvent

L’avantage de travailler sur une unité de temps Mensuelle est de n’intervenir que peu souvent. Moins de frais, du temps libre à ne pas passer devant les écrans…Mais encore faut-il s’y tenir et ne pas céder à la tentation de sortir des rails, et de prendre une position au feeling parce que l’on croit avoir décelé le démarrage du siècle sur un titre ! Il n’est pas évident au départ de se détacher des bruits quotidiens du marché, mais avec l’habitude, on s’y fait !

Avant d’investir sur une unité Mensuelle, j’intervenais en journalier. Tous les soirs, je passais 30 à 45 min à faire des analyses graphiques, à préparer des positions pour le lendemain ou les jours à venir. Quand je suis passé à l’unité Mensuelle, j’ai éprouvé comme une sensation de manque pendant quelque temps! Mais qui s’est très vite estompé quand j’ai comparé les résultats de mes années swing trader en daily  et en mode « Monthtrading ! ».

Avec le recul, je me rends compte que l’unité de temps Mensuelle est bien plus adaptée à mon rythme et qu’elle est beaucoup moins usante psychologiquement ! Car le but est de tenir sur le long terme, pas sur quelques mois et de jeter l’éponge.

Le piège pour beaucoup d’investisseurs est souvent de se dire : petite unité de temps = plus d’opportunités = plus de gains. Mais petite unité de temps est aussi synonyme de nombreux faux-signaux et de retournements soudains, qu’il faut apprendre à gérer avec un mental d’acier pour s’en sortir.

 

Prendre l’essentiel de la tendance :

Qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi ne pas chercher à acheter au plus bas et revendre au plus haut ? Tout simplement parce que c’est impossible. S’acharner à vouloir acheter au plus bas pour revendre au plus haut, c’est forcément être tenté d’anticiper. Mais la tentation est grande ! c’est humain. On a toujours peur de louper le train et de le voir partir sans nous. Alors essayer d’anticiper, c’est être sûr de ne pas manquer le point de départ…en apparence. En pratique c’est très souvent accompagner la baisse avec une perte à l’arrivée.

Une hausse sur le long terme ne se produit jamais sans pause. Il y a régulièrement ce que l’on appelle des retracements, ou des paliers qui permettent à l’investisseur qui n’a pas réussi à capter le point 0 de prendre le train en cours de route !

Prendre « la viande » de la tendance c’est donc attendre une confirmation, quitte à rater le départ.

Même chose pour la sortie de position. Revendre au plus haut arrive très rarement. Ce n’est pas notre but. L’accepter, c’est s’éviter bien des déconvenues, comme par exemple vendre trop tôt, au premier retracement, ou trop tard parce que l’on s’est fixé des objectifs trop ambitieux.

Un exemple :

Investir en bourse sur le long terme : Ce graphe en unité de temps mensuel montre un exemple d'investissement long terme en utilisant la stratégie Mensuelle  PEA rentier et l'unité de temps mensuelle
prendre l’essentiel de la tendance

L’exemple ci-dessus illustre bien la philosophie de la stratégie. La zone entourée correspond à la période de prise de position sur cet actif en suivant la stratégie PEA rentier, en UT Mensuelle. Pas question donc de rentrer au plus bas, ni de sortir au plus haut…Pour information, la position a duré 17 mois.

 

Accepter d’être en dehors du marché de temps en temps 

La bourse est faite de cycles. Sur le très long terme, malgré les crises récurrentes, les indices sont en tendance haussière :

pourquoi il faut investir en bourse sur le long terme : ce graphe montre l'évolution haussière long terme de l'indice américain SP500.
Evolution de l’indice S&P500 depuis plus de 150 ans

Il arrive (et c’est normal) que les excès temporaires soient corrigés par des baisses (zones rouge sur le graphe ci-dessus). C’était le cas en 2000, en 2008… Nous avons assisté à des vrais marchés baissiers, qui ont duré environ 2 ans. Actuellement nous sommes toujours en marché haussier long terme, malgré la grosse correction du moins de mars dernier due au COVID. Allons nous rentrer dans un marché baissier ? Il est trop tôt pour le dire.

Marché baissier?

Un marché baissier ne se met jamais en place du jour au lendemain. Il faut plusieurs mois pour assister à un vrai retournement. Tout comme la baisse ne se fait pas en quelques jours.

Ci-dessous par exemple, un zoom sur la baisse de 2007-2008 :

Une marché baissier met plusieurs mois à se mettre en place
l’indice CAC40 lors de la crise de 2008

Sur ce graphe en Mensuel, on voit qu’il a fallu 21 mois au CAC 40 pour passer de 6050 points à 2400 points, avec des ressauts haussiers réguliers (paliers dans la baisse).

Durant cette période, les actions ont décroché. L’objectif de la stratégie Mensuelle étant de capter des tendances haussières de long terme, il n’y avait donc pas grand-chose à faire pendant ces 21 mois à part attendre en restant en dehors des marchés actions. Rester liquide était une possibilité. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, être « cash » est une position. Ne vaut-il pas mieux rester « cash » plutôt que de perdre de l’argent ? Au cours des ces périodes de baisse, on peut tout de même trouver des classes d’actifs en tendance haussière (matières premières…). Ces périodes de baisse étant très chahutées (très volatiles), il faut rester très prudent sur les positions à l’achat.

 

Et en ce moment, que faire ?

Si vous êtes inscrits, vous savez que le portefeuille du blog est actuellement investi en dehors du marché actions, depuis quelques mois. Rien de dramatique, cela est arrivé à plusieurs reprises depuis les 25 années de recul : en 2000 et en 2008 comme dit plus haut, mais également en 2016, 2011 etc…durant plusieurs mois. Forcément, il serait tentant d’essayer de capter des rebonds courts terme ou des démarrages sur quelques actions volatiles. Il y en a eu quelques uns récemment mais…il faut savoir ce que l’on veut : Suivre ou pas la stratégie que l’on s’est fixée.

 

Accepter temporairement de voir l’herbe plus verte chez le voisin 

La stratégie Mensuelle PEA rentier n’est pas une recette miracle ! Loin de là. Le graal souvent recherché par les investisseurs à tort est la stratégie qui gagne par tous les temps ! Malheureusement il y a des périodes au cours desquelles il ne se passe pas grand-chose. Le portefeuille végète, tarde à repartir ? Que faire ? On regarde à droite, à gauche…pour voir si il n’y a pas mieux ailleurs et forcément, on trouve ! Puisqu’il y a toujours mieux ailleurs, temporairement. On est alors tenté de changer de stratégie, toujours à la quête de quelque chose qui marche tout le temps, chose qui n’existe pas. Et c’est souvent justement à ce moment là que tout repart…sans nous !

Respecter sa routine mensuelle c’est être fort dans ces moments ! Heureusement, on est moins tenté de dévier quand on doit agir seulement 10 min par mois, plutôt que 30 min par jour voire plus!

 

Respecter la routine mensuelle 

Si vous voulez suivre cette stratégie, 10 minutes par mois, pas plus :

Respecter une routine n’est pas forcément évident. Si il y a la moindre ambiguïté dans votre stratégie, vous serez tenté de dévier. La routine que j’applique est très simple, c’est voulu. Pas de faux signaux, je sais exactement ce que j’ai à faire. Le recul dans la pratique me permet d’être serein chaque mois, y compris durant les périodes de baisse.

10 minutes suffisent. Ce n’est donc pas la peine d’aller chercher plus loin, car tout effort supplémentaire est inutile ! Voire contre-productif.

 

Conclusion 

Régulièrement, de grandes tendances haussières se mettent en place en bourse sur certains secteurs, pendant que d’autres s’essoufflent. D’une part intervenir sur de grosses unités de temps nous permet de capturer une grande partie de ces longues tendances en évitant les allers-retours trop nombreux. D’autre part les faux signaux sont peu nombreux sur une grosse unité de temps .

Mais rien n’est facile ! La patience et la prise de recul par rapport aux bruits quotidiens des marchés ou toutes sortes d’influences extérieures sont des qualités requises pour tenir cette stratégie sur le long terme, aussi bien pendant les périodes de hausse que durant les périodes de baisse.

Vous voulez tester la stratégie Mensuelle ? Inscrivez-vous !

A bientôt

Laurent



Les émotions et le mental en bourse

Vous l’avez souvent entendu, les émotions et le mental en bourse interviennent dans 80 % de votre performance. Qu’en est-il réellement ? Le mental est-il si important en bourse?Comment ne pas subir ses émotions ? Quels sont les pièges à éviter ? C’est l’objet de cet article.

Bonne lecture !

Les émotions et leurs conséquences sur votre mental et votre compte en bourse 

J’ai dressé une liste des émotions les plus courantes auxquelles on est exposé lorsque l’on investit en bourse. Il n’y a que l’embarras du choix…! Et la liste n’est malheureusement pas exhaustive.

la cupidité:

Exemple : vous êtes persuadé que l’action que vous avez en portefeuille va monter jusqu’au ciel rapidement. Vous vous projetez en terme de gains (achat maison, voiture…)

conséquences : dans le cas d’une forte hausse, vous aurez tendance à tout mettre sur cette action et à vous surexposer au risque de prendre un gros retour de manivelle. Dans le cas inverse (baisse), vous serez déçu, mais votre ego vous empêchera souvent de couper vos pertes.

la peur /le doute:

Exemple : l’enjeu vous bloque. Vous n’avez pas confiance en votre plan de trading, ou alors vous bloquez parce que vous avez subi de grosses pertes consécutives.

Conséquences : Vous n’osez plus prendre de positions et quand vous le faites, la peur vous empêche d’agir de manière rationnelle. Vous coupez vos positions au moindre ressaut du marché et passez à coté de belles opportunités.

la colère :

Exemple : une action est partie à la hausse sans vous et vous vous en voulez.

Conséquences : vous prenez tout de même une position au risque de voir le trade se retourner contre vous et de laisser se creuser vos pertes car vous êtes sûrs d’avoir raison.

l’euphorie :

Exemple: l’action que vous avez choisi démarre très fort.

Conséquences : vous vous sentez fort et pensez que cela sera toujours le cas. Vous prenez de plus en plus de risques jusqu’à…

l’ennui :

Exemple : comme 80 % du temps, il ne se passe rien sur les marchés…vous trouvez le temps long.

Conséquences : vous prenez une position (trade de l’ennui) parce que vous ne supportez pas d’être en dehors des marchés ou de voir votre portefeuille stagner. Vous ne respectez pas votre stratégie et cela vous met en difficulté.

la frustration :

Exemple : vous vendez un titre et quelques jours plus tard il repart de plus belle à la hausse.

Conséquences : vous le rachetez, même si votre stratégie vous dit le contraire. Mais il se retourne peu de temps après. Persuadé d’avoir raison, vous ne coupez pas votre position et creusez vos pertes. Vous en voulez à la terre entière et accusez le marché de ne pas être juste avec vous. Dans les cas extrêmes, cela peut vous amener à tout arrêter. Vous trouverez plus de détails dans cet article sur cette émotion en particulier.

Qu’on le veuille ou non, les émotions et le mental sont étroitement liés. Ils interagissent en permanence.

Limiter l’impact des émotions sur votre trading 

-Les pièges à éviter :

C’est souvent en voulant trop bien faire que l’on commet les plus grosses erreurs. Par exemple, si vous prenez une position dans le doute, vous allez forcément chercher des tonnes d’ éléments autour de vous pour vous rassurer. Vous voulez être sûr de prendre la bonne décision alors vous vous compliquez la vie. Pourtant, vous savez que trop d’info nuit à la bonne prise de décision, puisqu’en bourse, on n’est sûr de rien! Il faut rester concentré sur l’essentiel : votre stratégie.

La bourse est tout sauf quelque chose de rationnel, vous ne saurez jamais à l’avance si vous avez pris la bonne décision. Par contre, si vous savez systématiquement dans quelles conditions entrer ou sortir de position, vous serez plus sereins.

– Etre détaché :

Lorsque l’on est en permanence en contact avec le marché, via des applis sur le smartphone ou tous les outils à notre disposition, on a l’impression qu’il ne peut rien nous arriver. En fait c’est le contraire. Etre en contact en permanence avec le marché, c’est subir dans sa tête ses moindres mouvements et être tenté de sortir de position pour un oui ou un non.

Même si ça n’est pas facile, il faut se détacher. C’est d’ailleurs la raison qui m’a poussé à investir avec la Stratégie Mensuelle et qui me pousse aujourd’hui à continuer. N’agir que quelques minutes par mois, et essayer de ne plus y penser le reste du temps.

Bien évidemment, il est plus compliqué voire impossible d’être détaché lorsque l’on suit ses positions en permanence parce que notre mode d’investissement nous l’oblige (pratique du scalping par exemple). Dans ce cas, les émotions sont en permanence en interaction avec le mental du trader!

 

Travailler son mental en bourse : accepter ses émotions et les court-circuiter 

– Avoir confiance en son plan :

Si vous n’avez pas confiance en votre plan de trading, vous ne saurez pas quoi faire en temps voulu, dans des situations particulières. Vous devez savoir quoi faire dans toutes les situations, un peu comme quand vous apprenez à conduire.

Les émotions sont générées par des situations imprévues pour lesquelles on n’est pas préparé. Quand vous savez comment se comporte votre stratégie d’investissement dans telle ou telle situation de marché, vous arrivez à gérer sans problème et à prendre les bonnes décisions. Vous accepterez beaucoup mieux vos pertes, et vos gains !

– Automatiser sans robotiser (routine) :

Automatiser en matière d’investissement ne veut pas forcément dire créer un robot pour faire 100 % des choses à votre place. Si par exemple vous confiez votre argent à un robot de trading, vous n’arrivez pas à lui faire confiance à 100 %. Dans certaines situations, vous serez même tenté d’agir à sa place.

Se créer une routine, c’est se dégager des tâches fastidieuses (récupération des données, calculs…) pour économiser du temps. Mais c’est aussi avoir la main quand cela est nécessaire. Par exemple, avoir un outil d’aide à la décision ne veut pas dire le laisser passer les ordres à votre place.

– Du mental au mindset :

Le travail sur le mental, dans le domaine des investissements boursiers doit mener à la création d’un mindset. Un mindset c’est un écosystème, une bulle, une façon de penser et d’agir qui vous permet de suivre votre stratégie. L’exercice est loin d’être évident.

Essayez à l’occasion de ne penser à rien pendant 10 minutes, pas simple ! Vous aurez l’espace de quelques instants forcément des idées parasites qui viendront vous perturber.

Mais une fois de plus, être concentré sur sa stratégie 10 minutes par mois est plus abordable que d’être focus à longueur de journée parce que l’on pratique le daytrading.

En guise d’illustration, pour terminer cet article, vous trouverez ci-dessous les résultats d’une étude menée par FXCM qui montre que malgré un taux de réussite moyen supérieur à 50% (1er graphe), 80% des traders perdent de l’argent « simplement » parce que leurs pertes par trade (en rouge) sont plus importantes que leurs gains (en bleu). Les raisons? elles font justement l’objet de cet article en grande partie!

taux de réussite moyen des traders de devise selon étude FXCM
source : FXCM étude taux de réussite des traders sur le forex
Ce graphe (source: étude FXCM) montre l'importance du ratio pertes/profits qui explique que 80% des traders perdent de l'argent malgré 50% de trade gagnants. En rouge les pertes moyennes, en bleu les gains. Cela met en évidence l'importance du mental et des émotions en bourse
source : FXCM étude rentabilité des traders sur le forex

Conclusion 

Le mental et les émotions ont une grande importance dès qu’on investit en bourse. Les émotions font partie du jeu en bourse, qu’on le veuille ou non. Nous avons tous notre propre penchant pour tel ou tel type d’émotions. 

S’en détacher est indispensable, même si ça n’est pas facile, notamment lorsque nous devons passer à l’action ou au contraire ne rien faire.

Les réactions émotionnelles en chaîne ne sont pas rares dans les situations difficiles. Elles peuvent provoquer des prises de décisions qui vont à l’encontre du plan de départ et s’avérer très néfastes pour votre portefeuille.

Quand les décisions à prendre sont rares, et que le plan est facile à respecter, ils génèrent moins d’émotions et facilitent le respect de votre stratégie.

Si vous n’êtes pas convaincus de l’emprise qu’ont les émotions sur vous et votre trading, ouvrez en parallèle un portefeuille fictif et un portefeuille réel. « Respectez la même stratégie » sur les deux portefeuilles. Au bout de quelque temps, lequel performe le mieux ?

Vous voulez tester la stratégie Mensuelle ? Inscrivez-vous !

A bientôt

Laurent

7 erreurs qui vous font perdre en bourse

Nous allons dans cet article passer en revue les erreurs les plus courantes commises par les investisseurs en bourse. Si j’en parle, c’est parce que les ai toutes commises, parfois plusieurs fois à mes dépends depuis que je pratique l’investissement en bourse.

Heureusement, ne dit-on pas que l’on apprend de ses erreurs ?

Je vous souhaite une bonne lecture

 

1- Ne pas avoir de plan 

Quelle que soit la manière dont on investit en bourse, il est primordial d’avoir un plan. Investir à l’instinct, ça ne marche qu’un temps. Tout simplement parce que la chance ne dure qu’un temps ! En agissant de la sorte, on finit tôt ou tard par se retrouver piégé sans savoir quoi faire, puisque l’on n’a pas de plan de sortie !. Avoir une stratégie est indispensable quand on investit en bourse. Elle doit coller au mieux avec les objectifs et la personnalité de celui qui l’utilise.

 

2- Essayer d’anticiper le marché

C’est peut être l’ erreur qui revient le plus fréquemment ! Qui n’a pas été un jour tenté d’anticiper un retournement à la hausse ou à la baisse afin d’acheter au plus bas et de vendre au plus haut ? Tout le monde, je vous rassure car c’est humain. Sauf que cela n’est tout simplement pas possible. Vous y arriverez peut être une fois de temps en temps, mais il est illusoire de se fixer ce genre d’objectif.

J’ai fait cette erreur lorsque je tradais en UT journalière. Heureusement, je gardais une trace de chaque trade passé et en fin d’année je faisais mes propres statistiques. J’ai fini par me rendre compte qu’au final, la plupart de mes trades perdants étaient dus à de l’anticipation, certainement par manque de patience ! Ou un excès d’optimisme.

Donc anticiper une hausse ou une baisse n’est pas la clé pour gagner en bourse.

 

3- Ne pas suivre son plan

Avoir un plan de trading c’est bien, le suivre c’est mieux ! Mais c’est loin d’être facile. La même méthode ne fonctionnera pas avec tout le monde, car on est tous différents. A ce sujet, je vous invite à lire à titre d’exemple cet article qui fait référence à la « méthode des tortues » : https://www.centralcharts.com/fr/gm/1-apprendre/5-trading/14-strategie/288-methode-des-tortues-strategie-des-tortues

Il s’agit en fait d’une expérimentation qui montre l’intérêt de suivre son plan de trading.

Il y a des périodes au cours desquelles c’est plutôt facile, quand le portefeuille évolue à la hausse, tranquillement. Dans le cas de baisses ou de hausses violentes, c’est différent ! On peut alors être tenté de couper les positions même si notre stratégie dit le contraire. Vous aurez dans certains cas raison, ce qui vous poussera à changer de méthode. Mais la plupart du temps, sur le long terme, cela sera contre productif et vous le regretterez. Au final, suivre son plan, c’est s’éviter des questions inutiles.

Aucune stratégie ne gagne dans 100 % des cas. 30 % de positions gagnantes peuvent suffire à s’en sortir en bourse. A l’inverse, 80 % de positions gagnantes ne veut pas forcément dire des gains à l’arrivée.

 

4- Ne pas prendre en compte ses émotions

Lors de situations particulières :

J’ai un peu abordé ce point dans le paragraphe précédent. Dans des situations « anormales », hausses ou baisses rapides par exemple, les émotions entrent en jeu. Notre cerveau nous joue des tours. C’est normal car nous ne sommes pas câblés naturellement pour faire face à certains scénarios. La partie émotionnelle fait toute la différence entre un trader qui gagne et un trader qui perd, il faut en être conscient. Le trading automatique n’est pas, contrairement à ce que l’on croit une arme absolue qui élimine les émotions. En effet, si vous n’avez pas confiance dans votre robot de trading, vous serez tenté de couper les positions à sa place ! C’est une stratégie parmi d’autres qui ne fonctionne pas avec tout le monde.

Lorsque l’on doit agir :

Autre aspect important, la simplicité et la clarté du plan de trading : Si ce dernier est clair, qu’il répond à tout type de situation, vos émotions ne devraient pas vous influencer. S’il n’est pas clair, sujet à interprétation, vous vous poserez forcément des questions, vous demanderez conseil à droite à gauche et commettrez des erreurs parce que vous serez tenté de sortir de votre ligne de conduite.

Si pour chacun de vos trades vous connaissez les règles d’entrée et de sortie, vous serez sereins. Dans la Stratégie Mensuelle que j’applique et que je partage avec ceux qui le souhaitent, nous avons exactement le même niveau d’information quant aux entrées et sorties de positions. Il n’y a normalement aucune ambiguîté.

 

5- Ne pas être patient

En fonction des méthodes de trading utilisées, vous devrez intervenir plus ou moins fréquemment en passant des ordres. Plusieurs ordres par jour pour les daytraders ou les scalpeurs, plusieurs par semaine pour les swing traders en journalier…etc. Dans tous les cas, quelle que soit l’unité de temps utilisée, vous devrez faire preuve de patience. Un trade passé en unité de temps 1 min peut parfois sembler bien plus long qu’un trade en unité de temps mensuelle croyez-moi ! Tout dépend de la situation. Finalement tous les points évoqués dans cet article sont étroitement liés. Qui dit manque de patience dit entrée ou sortie de position anticipée, ou non respect de la stratégie.

Etre patient c’est aussi accepter de ne pas voir son portefeuille partir à la hausse comme une fusée du jour au lendemain ! Ou bien accepter de voir son portefeuille évoluer à la baisse ou stagner pendant quelque temps sans sourciller. Cela peut paraître évident, et pourtant ça ne l’est pas du tout !

Par exemple ici, un extrait du graphe de l’évolution du portefeuille test affiché sur le blog :

parmi les 7 erreurs qui vous font perdre en bourse : l'impatience lors d'un palier dans l'évolution du portefeuille boursier.

Le palier dans l’évolution du portefeuille du blog dure ici un peu plus de un an (de mi 2010 à fin 2011) ! Pour autant il ne remet pas en question l’évolution globale sur le long terme.

Etre patient en bourse passe forcément par le respect du plan de trading que l’on s’est fixé, être constant et accepter les baisses provisoires.

 

6- Ecouter les infos alarmistes et les prévisions de spécialistes

Les prévisions :

Vous avez forcément reçu des emails ou lu des informations alarmistes prévoyant la prochaine crise pour des raisons géopolitiques, économiques, explosion de la dette, de l’inflation…etc

Ces prévisions ont 1 chance sur 2 de se réaliser à la date prévue. A long terme, elles ont 100 % de chance de se réaliser. On sait qu’une baisse des marchés arrivera un jour ou l’autre….mais quand? 

La bourse est faite de cycles, avec des excès et des baisses qui corrigent ces excès, c’est tout à fait normal. La difficulté pour les prévisionnistes est de savoir quand cela va arriver ! Malheureusement, quoique l’on dise, spécialiste ou pas, personne ne le sait. Alors que faire ?

Personnellement cela ne m’inquiète pas du tout parce que j’applique une stratégie de suivi de tendance haussière. Je n’anticipe pas, je suis. Donc quand la tendance sera baissière, je saurai quoi faire, parce que c’est prévu dans ma stratégie. Rester cash par exemple est une solution. D’autres essaieront de jouer la baisse, c’est possible, pas moi. Les périodes de baisse durent environ 2 ans, pas 2 jours. Les marchés ne se retournent pas du jour au lendemain. Donc essayer d’anticiper ne sert pas à grand-chose, au contraire.

Et leur incidence :

Le problème est que ces infos ont une incidence sur votre comportement et peuvent elles aussi vous faire sortir des rails. Par exemple, si vous avez dans votre portefeuille un titre qui évolue à la baisse. Vous entendez à la radio que la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine bat son plein et qu’elle devrait s’amplifier dans les mois à venir. Cette information, si vous n’avez pas confiance en votre stratégie va forcément vous perturber et vous faire douter parce qu’elle va dans le mauvais sens.

Ce genre d’infos tombe tous les jours, plusieurs fois par jour. Quand on investit sur de grosses unités de temps comme le mensuel, on n’en tient tout simplement pas compte parce que les bruits de marché qu’elles provoquent n’ont de l’incidence qu’à court terme.

Le signal doit venir de la stratégie utilisée, pas des médias!

 

7- Ne pas accepter d’avoir tort

L’investisseur en bourse, s’il veut survivre doit absolument mettre son ego de coté. Gagner en bourse sur le long terme ne veut pas forcément dire gagner tous les mois, ou dans 100 % des cas, j’en ai déjà parlé auparavant. Cela veut donc dire qu’il faut accepter de temps en temps de perdre et donc de ne pas avoir raison sur la position prise.

Ne pas accepter d’avoir tort, c’est par exemple avoir en portefeuille une ligne perdante (perte latente) et ne pas respecter sa stratégie de sortie qui nous dit de vendre en encaissant notre perte. Pire encore, c’est surenchérir en moyennant à la baisse en se disant « ça remontera bien un jour ». Dans certains cas, les marchés vous donneront raison, dans d’autres cas, vous rentrerez dans une spirale infernale.

Le marché a toujours raison au final. S’obstiner à vouloir aller à contre tendance parce qu’on est persuadé que les cours vont s’inverser et suivre notre volonté, quand on adopte une stratégie de suivi de tendance ne peut être que contre productif ! Et pourtant… c’est une pratique courante, bien que autodestructrice.

 

Conclusion

Le marché est tout sauf quelque chose qui suit une logique. Croire qu’après une baisse il y aura forcément une hausse, ou que la hausse ne peut pas durer parce qu’elle dure depuis quelque temps, c’est agir à l’instinct, sans stratégie. Il faut donc s’en tenir à ce que l’ont voit et pas à ce que l’on aimerait voir.

La liste d’erreurs énoncée dans cet article est loin d’être exhaustive. Faire des erreurs est tout à fait normal. Les répéter sans remise en question est destructeur.

Je terminerai cet article par une citation d’Einstein, encore lui! :

« La folie c’est de répéter les mêmes erreurs en espérant des résultats différents »

Vous voulez tester la stratégie mensuelle ? Inscrivez vous !

 

À Bientôt !

Laurent

Bourse et frustration

Comment ne pas être frustré quand on investit en bourse? Cette question, vous vous l’êtes certainement posée. Nous allons justement voir dans cet article qu’il existe des moyens de diminuer ce sentiment. Ou comment investir en bourse et échapper à la frustration.

Bonne lecture!

Vous reconnaissez-vous?

Vous venez de vous inscrire à la Newsletter PEA rentier (par exemple!) et avez choisi de tester la Stratégie Mensuelle. Vos ordres sont exécutés. Et maintenant, qu’est-ce qu’il se passe dans votre tête?

Si vous êtes débutant (ou pas), vous allez avoir une fâcheuse tendance à regarder votre compte plusieurs fois par jour pour voir « si ça monte ».

Le problème c’est que la bourse, ça bouge beaucoup, au cours d’une seule journée…à la hausse comme à la baisse, et encore plus au cours d’un mois !

La Stratégie Mensuelle n’est efficiente que si l’on n’opère qu’une fois par mois. Si vous êtes tenté de vendre parce que l’un des titres a perdu 8 ou 10 %, ou gagné 25 % en dehors des plages prévues, ça sera contre-productif et générateur de frustration.

 

Les mois passent…

Au bout de quelques mois, vous allez vous rendre compte que les titres de votre portefeuille passent par des hauts et des bas, ce qui est tout à fait normal. 

J’ai par exemple en ce moment un titre depuis plusieurs mois qui est à +30 % de plus-value, un autre qui est à +8 % alors qu’il était à -8 % il y a quelque semaines. Un autre qui végète à +1 % depuis 3 mois et un autre à -9 %. Pour autant, je ne touche à rien tant que je n’ai pas de signal de vente.

Forcément, quand on achète un titre et qu’il se met à baisser, ou quand il est en plus value puis repasse en moins value, il y a forcément de la frustration. Rassurez-vous, vous allez voir qu’au fil des mois, tout va rentrer dans l’ordre, vous allez vous y habituer et vous serez de plus en plus détachés. Ce comportement est juste humain.

 

Un indice boursier passe les 3/4 de son temps en dessous de son dernier plus haut historique :

Cela est facile à mettre en évidence. Si nous prenons par exemple le CAC40 qui est actuellement aux alentours de 5700-5800 points. De quand date le dernier plus haut historique ? Réponse : il date de mars ou avril 2007, il y a donc plus de 10 ans ! Donc quelqu’un qui aurait investi dans l’ indice boursier CAC40 (ce n’est pas notre cas) en 2007 en le conservant a vu son portefeuille dans le rouge depuis plus de 10 ans ! Ce qui ne veut pas dire qu’il ne sera pas gagnant dans quelques années (voir mon article précédent et l’évolution des indices sur le long terme).

Forcément, pour cet investisseur, il peut y avoir de la frustration si son plan était le buy and hold (acheter et conserver) et pourtant…il peut s’en sortir gagnant s’il est patient!

Attention, je ne dis pas qu’il ne faut jamais vendre. Quelle que soit la méthode utilisée, vous devez absolument avoir des critères de vente (à la hausse et surtout à la baisse).

Ce dernier exemple est une extrapolation, mais finalement, c’est un peu toujours la même chose. On ne peut pas  gagner tout le temps !

J’ai fait le test : statistiquement, sur 100 ordres d’achat passés, 90 évoluent temporairement en dessous de ce prix d’achat dans les jours qui suivent avant de repartir à la hausse, ou pas. Seulement 10% partiront directement à la hausse sans repasser par la case départ! Vous comprenez mieux pourquoi cela peut générer des émotions. Sur les 90 achats, plus de  la moitié finiront en plus value. Imaginez le carnage si vous revendez systématiquement à la moindre baisse…vous allez vous priver de belles plus values. 

 

Avoir confiance en sa stratégie

Pour ne pas céder à la tentation de vendre prématurément il faut absolument avoir confiance en sa méthode. Si vous disposez de statistiques (volatilité, drawdown max…), de backtests, si vous savez comment elle se comporte lorsque les indices boursiers sont en berne, vous ne serez pas surpris lorsque une baisse temporaire se produira. Par contre si vous ne savez pas ou vous allez parce que vous investissez au feeling, vous ne tiendrez pas et vous céderez dès la première hausse ou baisse.

Un exemple récent, l’année 2018. L’année 2018 a été particulièrement mouvementée, surtout en fin d’année ! Et pourtant, malgré des mois négatifs, l’année a été positive, de peu c’est vrai (Voir le tableau de résultats ici), mais mieux que l’indice CAC40. C’était un très bon test que je suis content d’avoir réussi : tenir. Je ne dis pas que c’est facile. Mais rassurez-vous, ce genre de périodes n’arrive pas tous les ans !

 

La stratégie d’investissement Mensuelle que je vous propose :

Elle a l’avantage de ne pas générer de longues séries de mois consécutifs en baisse.  C’est très important pour le moral de ne pas voir son portefeuille évoluer à la baisse durant de longs mois ! Par rapport à un buy and hold, nous sommes donc mieux lotis coté frustration (1 an de baisse entre 2007 et 2008 sur le CAC40 par exemple).

Petite parenthèse : être 80 % du temps gagnant ne veut pas forcément dire sortir avec des gains ! Si les 20 % du temps restant vos pertes sont énormes, le portefeuille sera forcément perdant. La stratégie Mensuelle génère des mois perdants, forcément, mais qui n’empêchent pas d’obtenir une bonne performance au final parce qu’ils ne sont pas nombreux et génèrent des pertes modérées.

Il est important donc d’être patient et de ne surtout pas intervenir en dehors des 10 minutes mensuelles, en temps voulu. Si la bourse part à la baisse, pas de panique, et pas besoin d’essayer d’anticiper, nous aurons un signal qui nous dira de sortir. Idem dans l’autre sens, quand les actions investies auront épuisé leur potentiel de hausse, nous le saurons sans ambiguïté en suivant le plan. Si vous suivez votre stratégie, la bourse sera beaucoup moins synonyme de frustration pour vous!

 

Soyez patient !

On rêve quand on débute en bourse de voir son portefeuille s’envoler du jour au lendemain. Vous aimeriez également n’avoir que des mois positifs avec des rendements à 2 chiffres en fin d’année. Mais cela n’est pas possible sur le long terme. Pour générer une performance de 20 % par an, il faut engranger environ 1,5 % par mois, tous les mois. Cela paraît très peu et pourtant, croyez-moi, c’est loin d’être évident ! Il ne faut donc pas se fixer des objectifs de gains mensuels réguliers. Si vous me suivez, vous avez du constater qu’ on n’est pas à +2 % chaque mois!.

 

70% du temps il ne se passe pas grand chose en bourse

La performance d’une année se joue souvent sur quelques mois. Vous le verrez, un peu comme la performance sur le long terme se joue sur quelques années. Vous rencontrerez des périodes au cours desquelles il ne se passera pas grand-chose, c’est d’ailleurs la majorité du temps.

Durant ces périodes, vous vous direz d’ailleurs « heureusement que je ne dois pas rester scotché devant mon écran. Sinon quel ennui !» et subitement, des périodes d’envolées. C’est le propre de la bourse !

Ci-dessous en guise d’illustration, la dispersion des performances mensuelles de la stratégie au fil des années. Comme vous pouvez le voir, nous avons pas mal de mois en  pertes ou gains modérés et quelques mois de gains explosifs qu’il ne faut pas louper ! En jaune, la performance moyenne mensuelle. Voyez-vous une évolution dans la dispersion au fil des ans ? Non ? C’est normal ! et heureusement car cela voudrait dire que le concept sur lequel est basé la stratégie est biaisé.

Représentation de la dispersion de la performance mensuelle de la "Stratégie Mensuelle"
Dispersion Mensuelle de la performance

Conclusion

La frustration fait donc partie du jeu en bourse, il faut absolument en être conscient au risque de se lasser rapidement. Quand il ne se passe rien, en gros 70% du temps , ou quand il y a des baisses provisoires, il faut rester zen. Plus vous serez détaché de votre portefeuille en dehors des moments au cours desquelles vous devrez agir, moins vous serez frustré et mieux votre portefeuille se portera !

Quelle que soit la méthode adoptée, si vous changez sans arrêt votre fusil d’épaule en cours de route, vous risquez de passer à côté de ces mois de super rendement et donc à côté d’une partie de la performance, et vous le regretterez !

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A bientôt !

Laurent